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 Mécanismes neurologiques de l'hypnose

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Père Robert
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beyrevra
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beyrevra


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Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Dim 1 Oct - 17:36

009


b) Hypnose avec attouchements

Même si elles sont essentiellement axées sur la suggestion verbale, les méthodes décrites dans ce chapitre impliquent des attouchements, autrement dit un apport en fluide magnétique de la part de l’hypnotiseur.

Méthodes de la main sur le front

Nous avons le choix entre deux procédés. Le premier possède l’avantage d’accroître la concentration de la personne à hypnotiser et de donner plus de force aux suggestions, mais il exige un effort plus soutenu de la part de l’hypnotiseur, puisque celui-ci doit communiquer
son fluide magnétique pendant toute la durée de l’intervention (ce qui contribue d’ailleurs au fait que, chez certaines personnes, l’utilisation de ce procédé entraîne assez facilement l’arrivée du sommeil).

Si vous optez pour cette version, vous devez :
1) demander à la personne de se coucher confortablement sur le dos et de fermer les yeux ;
2) poser sur son front votre main droite (gauche, si vous êtes gaucher) et pratiquer la méthode de la détente (voir précédemment).
Si vous préférez ne faire appel à votre fluide magnétique que pendant une partie de
l’intervention, voilà comment procéder :
1) Demandez à la personne de se coucher confortablement sur le dos et de fermer les yeux.
2) Prévenez-la :
-Pour que vous puissiez vous endormir plus facilement, à partir d’un certain moment, je garderai la main sur votre front.
3) Pratiquez la méthode de la détente  et, arrivé à la dernière phrase (« …Calmement, profondément, dormez »), enchaînez en disant ceci :
-Bientôt, lorsque je vous toucherai le front, vous allez plonger dans un sommeil encore plus profond… Dès que je mettrai ma main sur votre front, vous allez sentir comme un voile s’abattre sur vous, vous perdrez pied et vous pénétrerez dans un sommeil encore plus
profond… Je vais poser ma main sur votre front… Tout va devenir noir pour vous… Cela va vous endormir complètement… Grâce à ma main placée sur votre front, vous dormirez encore mieux…
4) Posez sur le front de la personne la main droite (gauche, si vous êtes gaucher) et dites :
-Je pose ma main sur votre front et vous dormez encore plus profondément… Un brouillard vous envahit… Tout est noir pour vous… Un sommeil de plomb vous gagne… Ça y est…
Vous dormez de mieux en mieux… Vous allez dormir de mieux en mieux… A chaque seconde qui passe, votre sommeil devient plus profond… Sommeil… Sommeil… Profond sommeil… Profond sommeil… Vous dormez de mieux en mieux… Maintenant, votre sommeil est encore meilleur… Vous êtes endormi profondément, très profondément…
Dormez… Vous vous endormez… Vous dormez… Vous êtes si bien endormi que vous n’entendez que le son de ma voix… Ma voix qui vous calme et qui vous endort… C’est bon de dormir… Pas question de se réveiller… Il n’est question que de dormir… Vous avez très sommeil et vous dormez… Rien ne pourra vous réveiller, excepté moi… Rien ne peut vous réveiller… Vous allez dormir toujours de plus en plus Profondément… Vous allez dormir toujours de plus en plus profondément…

Méthode des passes généralisées

1) Demandez à la personne de se coucher sur le dos (le lit ou le divan doit être particulièrement moelleux !) et de fermer les yeux.
2) Prévenez-la :
- Je vais pratiquer sur vous des passes magnétiques, qui vous feront un grand bien.
3) Pendant trois minutes environ, tout en dégageant du fluide magnétique, effleurez du bout des doigts le corps de la personne (épaules, bras, cuisses et jambes) de haut en bas et sans prononcer un mot.
4) Tout en continuant à prodiguer les passes, dites :
-  Mes passes vous apaisent… Vous commencez à en sentir l’influence… Dès maintenant, vous en constatez les effets… L’effet des passes commence à se faire sentir… Vous sentez l’influence des passes… Mes passes vous calment… L’ensemble de votre organisme réagit
favorablement, je le vois… Ça marche… Sous l’action de mes passes, vos muscles se relâchent… Petit à petit, vous vous détendez… Mes passes réalisent une cure de repos… Déjà, vous êtes mieux… A chaque seconde qui passe, vous êtes de plus en plus détendu… Bras et
jambes se détendent… Bras et jambes se font souples… Mes passes vous font du bien, beaucoup de bien… Mes passes vous relaxent… Vous allez avoir du plaisir à vous endormir… Du plaisir à vous endormir… Mes passes vous apportent la paix intérieure…
Vous faire hypnotiser vous fait plaisir… Détendez-vous… Laissez-vous aller… C’est bien…
C’est bon… D’un seul coup, vos crispations sont balayées… C’est la détente… C’est l’abandon du corps… C’est comme si vous flottiez au-dessus de votre corps… Cet état vous fait plaisir… Vous avez de plus en plus de plaisir à vous faire hypnotiser… Vous désirez vous faire hypnotiser plus profondément… Vous sentez l’action bienfaisante de ma voix sur votre système nerveux… La détente vous apporte une joie immense… Vous vous laissez absorber par la détente… Du bleu… Vous ne voyez que du bleu…
5) Marquez un arrêt de quelques secondes, puis poursuivez :
- Votre somnolence est agréable… Vous savourez un délicieux repos… En même temps, vous êtes conscient et vous écoutez ma voix… Vous savourez un réel plaisir à vous endormir… à vous détendre… Vous avez du plaisir à vous endormir… Et vous aurez du plaisir, de plus en
plus de plaisir à dormir… Vous dormez et vous écoutez ma voix qui vous berce… Votre repos est délicieux… Votre somnolence est agréable… A chaque seconde, votre sommeil deviendra meilleur… A chaque seconde, votre sommeil deviendra meilleur… A chaque
seconde, votre sommeil deviendra plus agréable… Vous dormez… Vous dormez… Vous vous reposez pleinement…
6) Tout en continuant la pratique des passes, terminez en disant :
- Mes passes vous apportent la détente… Mes passes vous procurent le sommeil… A chaque passe que je vous fais, vous vous détendez de plus en plus… A chaque passe que je vous fais, vous vous sentez de mieux en mieux… A chaque passe que je vous fais, vous vous endormez
plus profondément… A chaque passe, vous dormez de mieux en mieux… Mes passes vous procurent un véritable épanouissement… Plus je fais des passes, plus vous avez sommeil…
Plus je fais des passes, mieux vous vous endormez…

Méthode avec attouchement des yeux

1) Demandez à la personne de s’asseoir devant vous et expliquez-lui :
- Notre expérience n’est pas destinée à subjuguer votre volonté. Nous allons collaborer et cette collaboration vous prouvera que vous êtes capable d’une décontraction totale. Remarquez, ce que vous allez ressentir, tout le monde peut le ressentir… Bon, allons-y. Je vous
demande de rester immobile et silencieux. Tout en respirant bien à fond et en vous décontractant complètement, vous suivrez du regard le mouvement de ma main…
2) Portez la main à quelques centimètres des yeux de la personne et précisez :
- Vous allez baisser les paupières quand ma main descendra, les rouvrir quand elle montera…
3) Passez à l’action et, synchronisant la lenteur du mouvement de votre main avec la lenteur de vos paroles, donnez les instructions :
- Levez les yeux… Baissez les yeux… Levez les yeux… Baissez les yeux…
4) Après avoir répété ce « jeu » une dizaine de fois, continuez à lever et à baisser la main (à un rythme régulier !) et dites ceci :
- Laissez-vous aller comme le bouchon au fil de l’eau… comme le bouchon au fil de l’eau…
Vous flottez comme la barque sur une eau tranquille… Une légèreté extraordinaire s’empare de votre corps et vous flottez en l’air comme une plume, vous êtes détaché de la terre… imaginez bien cette scène : vous flottez en l’air comme une plume, détaché de la terre,
détaché de la terre… Laissez-vous aller… La sensation de somnolence que vous éprouvez et que vous allez éprouver de plus en plus est tout à fait normale… Elle va vous conduire à un agréable état de détachement… Vous ne pensez à rien… Absolument à rien… Vous êtes plongé dans un état de calme, vous vous détendez, vous vous désintéressez de tout, vous allez vous endormir… Vous allez dormir… Levez les paupières… Baissez les paupières…
Levez… Baissez… Pendant que vous levez et baissez les paupières, la détente fait son chemin… En suivant du regard ma main, vous allez vous sentir de plus en plus détaché, de plus en plus détendu… Une torpeur agréable commence à s’emparer de vous… Vous ressentez une torpeur agréable, tout votre corps est envahi par une torpeur agréable… A chaque mot que je prononce, à chaque respiration que vous faites, vous ressentez une torpeur agréable… une détente complète… une lourdeur de tout votre corps…. Vous allez sentir une lourdeur dans les paupières, une fatigue dans les yeux… Vos yeux vont se fatiguer de plus en plus… Vos paupières vont s’alourdir… Vos paupières deviennent lourdes… Vos paupières sont lourdes… lourdes… lourdes… de plus en plus lourdes… Suivez ma main en haut… en bas… en haut… en bas… Voici que vous êtes de plus en plus somnolent… Vous vous endormez… Vous avez de plus en plus sommeil… Vous dormez… dormez… dormez…
5) A ce stade, habituellement, la fermeture des paupières se produit. Si ce n’est pas le cas, essayez d’activer le processus en disant « Fermez les yeux » ou « Maintenant, vous pouvez fermer les yeux » et, si cela ne produit pas de résultat, placez l’index et le médius près des
yeux de la personne, puis rapprochez-les de ceux-ci de plus en plus, en suggérant :
- Vos yeux se font lourds et vous avez envie de dormir… Regardez bien mes doigts… Je vais les rapprocher de plus en plus de vos yeux et ceux-ci vont se fermer…
6) Dès que les yeux de la personne se ferment pour de bon, comprimez-les très légèrement avec les médius et dites :
- Vos yeux sont fermés… Vous ne pouvez pas les ouvrir… Vos yeux resteront fermés jusqu’à ce que je vous invite à les ouvrir.

Méthode des gouttes d’eau.

Très proche de celle qui vient d’être décrite, la Méthode des gouttes d’eau exige la présence d’un « accessoire de scène » :
grâce à un enregistrement ou par un procédé disons en direct, la personne à hypnotiser doit pouvoir entendre le bruit de gouttes d’eau tombant régulièrement dans un récipient quelconque…

Voici comment opérer :
1)Demandez à la personne de se coucher sur le dos confortablement, de fermer les yeux et d’écouter les gouttes d’eau qui tombent.
2) Au bout d’une dizaine de minutes, intervenez, pour dire :
- Je vous demande d’ouvrir les yeux, mais, par la suite, tout en écoutant le bruit de l’eau, de les fermer et de les rouvrir chaque fois que je prononcerai le chiffre « vingt »… Je compte…
Un… Vous êtes tranquillement couché… Deux… Vous êtes tout à fait calme… Trois… calme… Vingt… Très calme…
3) Si, dès ce premier essai, la personne ne ferme pas les yeux, pour les rouvrir aussitôt après, rappelez-lui la consigne, avant de poursuivre :
- Quatre… Le bruit des gouttes d’eau qui tombent vous apporte paix et détente… Cinq… Vous écoutez le bruit reposant des gouttes et votre corps devient lourd… Six… La lourdeur envahit votre corps… Vingt… Calme, lourdeur, chaleur… Sept… Calme, lourdeur, chaleur…
Huit… Tout votre corps est envahi par une torpeur agréable… Neuf… Tout votre corps est envahi par une torpeur agréable… Vingt…. Calme, lourdeur, chaleur… Dix… Tout votre corps est lourd… Onze… Vous êtes tout à fait bien… Douze… Vous éprouvez un bien-être réel… Vingt… Calme, lourdeur, chaleur… Treize… Rien ne vous gêne, rien ne vous trouble, rien ne vous inquiète… Quatorze… Les idées se raréfient, vous cessez de penser… Quinze…
Vous ne pensez à rien, absolument à rien… Vingt… Calme, lourdeur, chaleur… Seize…
Votre esprit s’engourdit… Dix-sept… Votre corps s’engourdit… Dix-huit… Vous ressentez une détente complète… Vingt… Calme, lourdeur, chaleur… Vingt… Vous n’entendez rien d’autre que les gouttes d’eau qui tombent et ma voix qui vous enveloppe, ma voix qui vous
calme… Vingt… Calme, lourdeur, chaleur… Vingt… Votre corps est lourd et chaud… Vingt et un… Vos paupières se font lourdes… Vingt-deux… Vos paupières sont lourdes… Vingt-trois… Vous avez de plus en plus de peine à ouvrir les yeux.. Vingt… Vous êtes tout à fait
somnolent… Vingt-quatre… Une envie agréable et irrésistible de dormir vous prend… Vingt… Vous vous endormez… Vous ne pouvez plus ouvrir les yeux… Dormez… Dormez…
C’est comme si vous étiez, parmi les nuages… de délicieux nuages… Bras et jambes sont immobiles… C’est un sommeil réparateur… Vous dormez du sommeil de l’hypnose… Vous dormez…
4) Posez les deux médius sur les yeux de la personne et suggérez inlassablement :
- Vous dormez du sommeil de l’hypnose.

Nombreuses sont les autres méthodes d’hypnose qui, « pour donner du poids » aux suggestions verbales, comportent des attouchements. Le magnétisme humain proprement dit revêt en elles une importance plus ou moins grande, selon le cas, et leur utilisation est, le plus souvent, exclusivement médicale, les énumérer ici paraît donc superflu…
Quoi qu’il en soit, pour que vous puissiez mieux saisir à quel point le fluide magnétique peut contribuer à l’induction rapide du sommeil hypnotique, voici un exemple, celui du procédé mis au point et pratiqué par le célèbre Hector Durville, l’illustre hypnotiseur et magnétiseur
français actif au cours de la deuxième moitié du siècle dernier.

Procédé de la bougie

Ce procédé exige que le patient, assis ou couché, regarde fixement la flamme d'une bougie placée derrière une bouteille transparente remplie d'eau.

Le thérapeute donne les instructions suivantes :

— Cette flamme, vous ne devez pas la quitter du regard. Seulement, quand je dirai « un », vous fermerez les yeux complètement et quand je dirai « deux ». vous allez les ouvrir très grands. Puis, lorsque je dirai « trois », vous allez les refermer et ainsi de suite... Bon. nous
allons commencer... Un, fermez les yeux... Deux, ouvrez les yeux... fixez bien la flamme... Trois, fermez les yeux... Quatre, ouvrez les yeux...
Veillant à ce que ses instructions soient bien exécutées (les paupières doivent être tantôt complètement abaissées, tantôt entièrement levées). Le thérapeute poursuit ainsi jusqu'à arriver au chiffre « vingt-trois », puis il dit :

— Vingt-quatre... vos yeux se fatiguent... Vingt-cinq... vos yeux sont fatigués... Vingt-six... dans un instant, vos paupières vont s'alourdir... Vingt-sept... vos paupières semblent lourdes... Vingt-huit... vos paupières sont lourdes... lourdes... lourdes... Vingt-neuf... vos paupières
s'alourdissent et vont s'alourdir de plus en plus... Trente... Vos paupières sont lourdes, lourdes, lourdes... Trente-et-un... il vous est de plus en plus difficile d'ouvrir les yeux... Trente-deux... vous éprouvez mille difficultés à ouvrir les yeux... Trente-trois... vos paupières se ferment... Trente-quatre... vous êtes dans un état de calme, vous vous détendez... Trente-cinq... vous vous désintéressez de tout... vous allez vous endormir... Trente-six... votre corps se détend... votre corps est lourd, lourd, lourd... votre corps est chaud, chaud, chaud... vous vous assoupissez... Trente-sept... vos membres sont lourds, lourds, lourds... Trente-huit... un engourdissement gagne tout votre corps... Trente-neuf... une torpeur agréable envahit tout votre corps... Quarante... le calme règne autour de vous et en vous... Quarante-et-un... tout
devient noir pour vous... Quarante-deux... tout est noir et vous allez vous endormir...
Quarante-trois... dormir, dormir... vous avez envie de dormir... envie irrésistible de dormir...
Quarante-quatre... vous dormez... dormez... donnez...
A partir de cet instant, tout en continuant à compter (parfois, on est obligé d'aller jusqu'à cent, pour que les effets se produisent), le thérapeute ajoute, après chaque nombre :
— Votre sommeil est de plus en plus profond, votre détente est de plus en plus parfaite...

Procédé de la montre

Pieds joints et les bras le long du corps, le patient se tient debout, tandis que le thérapeute lui dit :
— Fermez les yeux... Bien... Et, maintenant, écoutez-moi... Pensez à une montre... Suivez par la pensée l'aiguille qui indique les secondes... Imaginez bien la petite aiguille qui tourne... la petite aiguille qui avance en rond... qui avance doucement et régulièrement...
Pendant quelques minutes, le thérapeute observe le patient (pour juger de sa suggestibilité) et, à moins que la personne le fasse de sa propre initiative, l'invite à décrire des ronds avec la tête, imitant le mouvement de l'aiguille, puis poursuit :
— Je vais compter jusqu'à trois... Quand je dirai « trois », vous vous sentirez complètement relaxé et, de vous-même, vous oscillerez... Dès à présent, vous commencez à osciller de vous-même. exactement comme l'aiguille de la montre... Vous commencez à suivre le mouvement
de l'aiguille.. A chaque respiration, ce mouvement s'accentue, vous oscillez de plus en plus...
Vos jambes restent cependant solides, immobiles, ne bouge que le restant de votre corps...
L'aiguille tourne... De vous-même, vous oscillez... Un... Deux... Trois... Vous oscillez, vous oscillez...
Dès la réaction du patient obtenue, le thérapeute continue en disant :
— Bientôt, votre main gauche va se soulever... Quand je dirai « trois », votre main gauche va
se soulever... Déjà. votre main gauche commence à se soulever...
Le thérapeute avance légèrement les mains en direction du patient et affirme :
— La force qui se dégage de mes mains oblige votre main gauche à se lever... Vous ressentez l'attraction qui s'exerce... Un... deux... trois... Votre main gauche se lève...
Dès que la main se lève (parfois, il faut insister), le thérapeute enchaîne :
— Dans quelques instants, la raideur va s'emparer de tout votre bras gauche... Votre bras gauche va devenir raide... Quand je dirai « trois », il sera complètement raide... Déjà, votre bras gauche commence à se raidir... Un... deux... trois!... Votre bras gauche est raide !...
Le thérapeute secoue légèrement le bras du patient et. s'il se trouve effectivement raidi, ajoute :
— Votre bras gauche est très raide... Le plier vous est impossible... Je secoue votre bras et il est impossible de le plier...
Personne ne peut le plier... Essayez donc de le plier... Vous n'y arrivez pas... Impossible de plier votre bras... A présent, imaginez que vous vous trouvez dans une cage à lions... Vous êtes dans une cage à lions et vous n'avez pas peur... Bien au contraire, vous riez... Un lion
vient vers vous, mais vous riez... Le rire obtenu, le thérapeute passe à une autre suggestion :
— Dans quelques instants, vous pourrez plier le bras, mais vos pieds ne pourront plus bouger... Vos pieds seront comme cloués au sol... Je vais compter jusqu'à trois et, à « trois », vos pieds seront comme cloués au sol, les bouger sera impossible... Un... deux... trois !...
Le thérapeute manipule le bras, de sorte qu'il se retrouve le long du corps du patient, puis dit :
— Vos pieds sont comme cloués au sol... Marcher vous est impossible... Avancer ou reculer vous est impossible... Faire des efforts est inutile, vos pieds ne bougent pas... Vous êtes conscient de ce qui se passe, vous faites des efforts, mais vous ne pouvez pas marcher...

Si nécessaire, le thérapeute répète la suggestion,  avant d'aborder l'avant-dernière phase de l’hypnose :

— Mes paroles vous sont agréables à entendre... Tout ce que je dis obtient votre consentement... Dans quelques instants, votre corps va se raidir... Bientôt, votre corps sera dur, dur, dur... dur comme de la pierre... Quand je dirai « trois », votre corps sera dur comme de la pierre... Un... deux... trois... Tout votre corps est dur. dur comme de la pierre...
Tellement dur que vous ne pouvez plus rester comme vous êtes, vous avez envie de vous coucher... vous ne pouvez plus rester debout, vous avez envie de vous coucher... Votre corps est dur. il pèse lourd, lourd, lourd, vous devez vous coucher...

Le thérapeute soutient le patient et l’aide à s'allonger sur le divan, puis continue :

— Votre corps est dur et lourd, mais ça ne va pas durer... Quand je dirai « trois », votre corps redeviendra souple.. Raideur et lourdeur s'en iront immédiatement, quand je dirai «>trois »... raideur et lourdeur s'en iront, votre corps redeviendra souple... Un... deux... trois.. Finies,
complètement finies la raideur et la lourdeur... Votre corps est souple... Souple et léger... Vous respirez tranquillement... Votre respiration est calme et régulière... Votre corps est souple et léger, de plus en plus souple et léger... A un tel point que, quand je dirai « trois »,
vous aurez l'impression que votre corps s'envole... Quand je dirai « trois », devenu incroyablement souple et léger, votre corps va s'envoler... Un... deux... trois... Souple et léger, votre corps... Votre corps s'envole... Vous flottez dans l'air... Votre corps est tellement léger que vous flottez dans l'air... comme une plume... vous flottez dans l'air comme une plume...
C'est agréable de flotter dans l’air... Doux, reposant... Vous savourez la légèreté extrême qui s'est emparée de votre corps... Vous vous sentez détendu... de plus en plus détendu... Vous vous relaxez... vous vous relaxez complètement...
On peut poursuivre la suggestion de la détente, de la relaxation, avant de procéder, si besoin est, à la suggestion posthypnotique (en disant, par exemple : « Cette sensation agréable de détente, vous allez la retrouver demain soir et tous les soirs de la semaine... Demain soir et
tous les soirs de la semaine, en vous couchant, aussitôt après avoir éteint votre lampe de chevet, vous allez retrouver la sensation de détente que vous savourez en ce moment... ») ou bien, les crispations du patient ayant été éliminées, on ne tarde pas à provoquer le réveil, par la formule habituelle.

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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Lun 2 Oct - 16:35

010

Procédé de la gorge serrée

A proximité d'un divan ou d'un fauteuil, le patient se tient debout, les pieds joints et les bras le long du corps. Le thérapeute lui présente une boule hypnotique au-dessus des yeux et dit :

— Regardez fixement cette boule... En regardant fixement cette boule hypnotique, votre gorge va se contracter... Plus vous allez regarder cette boule, plus votre gorge va se contracter... Votre gorge va se contracter... votre gorge va se serrer... se serrer de plus en plus... Vous regardez fixement la boule et votre gorge commence à se serrer... elle se serre... se serre de plus en plus... Votre gorge se serre... Votre gorge se serre au point que vous devenez incapable de parler... Vous ressentez comme un nœud dans la gorge... un nœud qui vous empêche de parler... Votre gorge est désormais tellement serrée que vous n'arrivez pas à parler... pas même à prononcer votre nom... Votre gorge est complètement serrée et il vous est impossible de prononcer votre nom... Vous allez essayer de prononcer votre nom, mais vous ne pourrez pas... Votre gorge est tellement serrée que vous ne pouvez pas articuler une seule syllabe... Plus vous allez essayer de prononcer votre nom, moins vous le pourrez... Votre gorge est comme scellée, dire quoi que ce soit vous est impossible... Essayez donc de prononcer votre nom... Vous ne pouvez pas... Vous avez la gorge totalement serrée et vous n'arrivez pas à prononcer votre nom...
Si nécessaire, le thérapeute insiste, jusqu'à obtenir le résultat souhaité (impossibilité de prononcer le nom), puis demande au patient de s'asseoir ou de se coucher. Après quoi. tout en regardant fixement la racine du nez du patient, il affirme :
— Bientôt, vous pourrez prononcer votre nom... Je vais décontracter votre gorge... Votre
gorge va se desserrer... Progressivement, votre gorge va se desserrer et vous pourrez prononcer votre nom... Mais, lorsque votre gorge sera desserrée, vous aurez l'impression, qu'un brouillard se forme devant vos yeux... votre gorge va se desserrer, mais un brouillard se
formera devant vos yeux... Ce sera comme un voile gris et épais devant vos yeux... Votre tête va devenir lourde, pesante... Vous allez sentir comme un engourdissement... Vos yeux vont se fermer... vous allez sentir comme un picotement dans les yeux... Vos yeux vont se fermer...
Vous aurez envie de dormir... Vous allez tomber dans un profond sommeil... Bientôt, dans quelques instants. votre gorge va se décontracter et vous sentirez que vous pouvez à nouveau prononcer votre nom... Mais, en même temps, un voile gris. un brouillard se dressera devant
vos yeux... Vous allez éprouver un engourdissement... Votre tête va devenir lourde...
Vos yeux vont se fermer... Vous allez tomber dans un profond sommeil...
Sans quitter de son regard fixe la racine du nez du patient, le thérapeute observe quelques minutes de silence, puis il reprend la parole :

— Votre gorge va se desserrer, se décontracter, mais vos paupières vont devenir lourdes et elles vont se fermer... Pendant que votre gorge se desserre, se décontracte, vos paupières deviennent lourdes, votre tête devient lourde... Vous ne voyez que du brouillard... Un voile
gris et épais s'abat sur vous... Votre vue est confuse... Vous n'y voyez plus... Tandis que votre gorge se desserre, vos paupières s'abaissent... Vos paupières sont lourdes, lourdes, lourdes...
Votre gorge se. dénoue et vos paupières se ferment... Votre gorge se décontracte, elle se décontracte de plus en plus, votre voix revient,/ mais vous sentez comme un picotement dans les yeux, vos. paupières se ferment, irrésistiblement, vos paupières se ferment... Votre gorge
se dénoue, vos paupières se ferment... Vos paupières sont lourdes, lourdes, lourdes comme du plomb... Une envie agréable et irrésistible de dormir vous prend... Le sommeil vous gagne...
Devant vos yeux, c'est le brouillard... un voile gris et épais... Le sommeil vous gagne... Votre gorge retrouve son état normal, mais à condition de vous laisser envahir par le sommeil... Le sommeil vous gagne et, quand je' dirai «neuf», vous dormirez... Un... vos paupières sont lourdes, lourdes, lourdes... Vos paupières sont lourdes et votre tête s'engourdit... Deux... Vos paupières sont lourdes, lourdes, de plus en plus lourdes... Trois... Vos paupières sont lourdes, très, très lourdes... Vos yeux se ferment... se ferment... Vos yeux se ferment complètement...
Quatre... Vous avez sommeil... sommeil... sommeil... Cinq... Vous avez sommeil... sommeil...  de plus en plus sommeil... Six... Vous vous endormez... Irrésistiblement, vous vous endormez... Sept... Vous vous endormez irrésistiblement... Le sommeil vous gagne... vous
gagne de plus en plus... Huit... Le sommeil vous gagne complètement... Vous dormez...
Neuf... Vous dormez... vous dormez... vous dormez profondément... profondément, vous dormez...

A ce stade, le thérapeute doit effectuer une série de passes magnétiques. Pour ce faire, il commence par fermer le poing (comme s'il voulait prendre une poignée de sel), puis ouvre la main brusquement (comme s'il voulait jeter le sel) et, la gardant ouverte pendant toute la
durée de l'intervention, il la descend lentement, à plusieurs reprises, de la tête jusqu'au creux de l'estomac du patient, sans le toucher, respectant une distance d'une dizaine de centimètres environ. En procédant ainsi, il doit dégager ce fameux « fluide magnétique ».

Les passes terminées, le thérapeute poursuit la suggestion, en disant :

— Vous vous endormez... vous vous endormez... vous vous endormez... de plus en plus profondément... Rien ne peut vous éveiller, rien ne peut vous éveiller... rien ne peut vous éveiller avant que je vous en donne l'ordre... Vous n'entendez que ma voix... Dormez... dormez...

En fait, la première partie de ce procédé, celle impliquant la position debout, peut être utilisée séparément, pour tester l’hypnotisabilité du patient.

Procédé de l'escalier

On dit à peu près ceci :

— Vous êtes détendu, relaxé, il me semble, mais il se pourrait que vous souhaitiez découvrir une détente plus profonde. Voudriez-vous savourer une détente encore plus profonde ?
A la réponse affirmative du patient, le thérapeute enchaîne :

— Je vais vous indiquer comment il faut s'y prendre. Ça vous paraîtra facile, je pense.
Sachez-le, rien ne va changer pour vous , vous n'éprouverez aucune sensation particulière.
Seulement, dans quelques instants, vous vous sentirez plus relaxé qu'en ce moment. Et si jamais quelque chose vous surprend ou vous intrigue, n'hésitez pas à m'en faire part... Bien.
Pour commencer, il est indispensable que, dès à présent, vous soyez installé dans ce fauteuil aussi confortablement que possible. Trouvez donc la position idéale, pour vous sentir vraiment à l’aise... Bon, maintenant, j'aimerais que vous constatiez à quel point votre détente
peut être améliorée rien que grâce à une seule très profonde inspiration. Inspirez donc profondément... Parfait. Vous pouvez remarquer, sans doute, une très agréable sensation de chaleur, au niveau du cou et des épaules. Pour accentuer cette sensation agréable, il convient
de faire quatre autres inspirations profondes. Et, entre chacune de ces inspirations profondes, vous allez souffler. Allez-y... Vous le remarquez, vos épaules se sentent plus à l'aise et, quand vous baissez les paupières, vos yeux savourent une sensation de détente... Quand vos paupières ont tendance à s'abaisser, laissez-les s'abaisser. n'hésitez pas à fermer les yeux...
Oui, tout ce que je demande est que vous remarquiez ces sensations de détente aux épaules et aux yeux, mais aussi le phénomène que la sortie de l'air de vos poumons augmente la sensation de la détente et que cette détente gagne progressivement tout votre corps... Parfait.
A présent, tout en continuant à respirer profondément, régulièrement, absolument à votre aise, il serait souhaitable que vous imaginiez un escalier. Oui, j'aimerais que vous imaginiez un escalier de n'importe quelle sorte, un escalier à vingt marches. Imaginez-vous en haut de cet
escalier. Il n'est pas nécessaire de représenter dans votre esprit l'escalier tout entier, il suffit d'imaginer une partie des vingt marches. Vous y êtes ?... Parfait. Mentalement, vous vous voyez donc en haut de l'escalier, apercevant la marche sur laquelle vous vous trouvez, ainsi que quelques autres marches. Eh bien, pas tout de suite, mais dans quelques instants, je vais me mettre à compter, distinctement et fortement, d'un à vingt... Vous Pavez deviné, peut-être, il s'agira de descendre l'escalier, mentalement. Chaque fois que je prononcerai un. chiffre,
vous descendrez une marche, par la pensée. Oui, j'aimerais que vous visualisiez cette descente, tout en remarquant, remarquant bien, l'approfondissement progressif de votre détente. A chaque marche descendue, vous remarquerez que vous vous sentez de plus en plus
détendu. Plus vous vous approcherez du bas de l'escalier, plus vous vous sentirez détendu.
Etes-vous prêt à commencer cette descente imaginaire ?

Ayant obtenu une réponse affirmative, le thérapeute poursuit :

— Je vais compter... Un... une marche vers le bas de l'escalier... Deux... vous descendez la deuxième marche... Bien... Trois... vous descendez la troisième marche... et, peut-être, vous remarquez, déjà, l'approfondissement de votre détente. Il se pourrait que cette détente soit plus prononcée au niveau d'une partie de votre corps qu'ailleurs. Peut-être vous sentez-vous plus relaxé au niveau des épaules qu'au niveau du cou. Ou encore, qui sait, peut-être avez-vous l'impression que vos jambes sont plus relaxées que vos bras. Aucune importance, finalement.
Une seule chose est importante : que vous vous sentiez bien, de plus en plus détendu...
« Quatre... vous descendez la quatrième marche. Et, peut-être, la relaxation commence à se préciser au niveau de telle ou telle partie de votre corps. La relaxation profonde, l'agréable lourdeur que vous ressentez au niveau du front commence, peut-être, à gagner le restant de
votre corps. Peut-être, cette relaxation profonde gagne progressivement vos yeux, vos joues, votre bouche, votre menton... Elle descend, peut-être, pour gagner votre cou... Une détente agréable, profonde...
« Cinq... la cinquième marche vers le bas de l'escalier. Un quart du chemin est parcouru. Vous avez descendu un quart de l’escalier. Vous commencez, peut-être, à vous rendre compte de l'accroissement de votre relaxation, de l'approfondissement de votre détente. Vous vous sentez bien, de mieux en mieux...
« Six... vous atteignez la sixième marche vers le bas. Vous le remarquez, peut-être,s'estompent progressivement les bruits qui vous dérangeaient ou vous distrayaient jusqu'à présent. Vous remarquez, peut-être, que tout ce que vous pouvez encore entendre ne vous
gêne pas, mais s'intègre harmonieusement dans l'univers de détente que vous savourez en ce moment...
« Sept... la septième marche est descendue... Parfait... Vous remarquez, peut-être, que la sensation agréable produite par la relaxation gagne vos épaules, vos bras... Il n'est pas exclu que vous puissiez remarquer une lourdeur plus grande dans l'un des bras que dans l'autre. Il se pourrait que vous ayez l'impression que le bras gauche soit plus lourd que le bras droit. Ou encore, il se peut, aussi, que vous sentiez votre bras droit devenu plus lourd que le bras gauche. Peu importe. L'essentiel est que vous soyez de plus en plus conscient de cette
sensation agréable de détente que vous éprouvez. Une telle sensation vous donne l'impression, peut-être, d'être devenu lourd. Ou bien, la sensation agréable de détente vous donne l'impression d'être devenu plus léger... Aucune importance...
« Huit... vous vous trouvez sur la huitième marche vers le bas. Vous le remarquez, peut-être,
en dépit de la sensation de détente qui vous envahit de plus en plus, votre cœur bat plus vite, plus fort... Il se peut, aussi, que vous remarquiez des picotements dans vos doigts... ou encore un clignotement dans vos paupières...
« Neuf... vous descendez la neuvième marche vers le bas... Votre respiration est lente et profonde. Vous vous détendez. Et vous remarquez combien tout votre corps se trouve de plus en, plus relaxé, sous l'effet de la détente que vous savourez...
« Dix... vous descendez la dixième marche et vous vous trouvez à mi-chemin du bas de l'escalier. Peut-être un point d'interrogation effleure-t-il votre esprit. Vous pourriez vous demander où tout cela va vous mener. Mais, en même temps, vous êtes conscient du fait : n'a
d'importance que votre détente, une détente extrêmement agréable, qui gagne tout votre corps...
« Onze... vous êtes à la onzième marche. Vous remarquez, peut-être, l'accroissement considérable de votre sensation de lourdeur, une lourdeur agréable, qui vous rend de plus en plus détendu, qui vous met à l'abri de tout tracas, de tout souci...
« Douze... vous descendez la douzième marche. Il se peut que vous remarquiez l'audibilité plus accentuée de ma voix. vous m'entendez nettement mieux, vous captez plus facilement chacune de mes paroles. Et, en même temps, vous vous sentez de plus en plus détendu, de
plus en plus à l'abri de tout souci...
« Treize... Vous vous trouvez sur la treizième marche vers le bas de l'escalier et vous savourez de plus en plus la détente qui s'est emparée de vous...
« Quatorze... vous descendez la quatorzième marche. Vous éprouvez, peut-être, une agréable sensation d'enfoncement. Comme si votre corps s'enfonçait dans le fauteuil de plus en plus.
Pas de soucis, pas de tracas. Le fauteuil vous soutient, vous enveloppe d'une manière rassurante, il fait naître en vous une agréable sensation de chaleur, il fait que vous vous sentez parfaitement à l'aise...
« Quinze... vous atteignez la quinzième marche. Les trois quarts du chemin à parcourir sont derrière vous. Votre détente est profonde, de plus en plus profonde. Rien ne vous importune, aucune nécessité de faire face à une obligation quelconque, possibilité de savourer la détente
complètement...
« Seize... la seizième marche est descendue. Vous vous demandez, peut-être, comment ce sera quand vous arriverez au bas de l'escalier. Mais, en même temps, vous enregistrez parfaitement la sensation agréable que vous procure cette détente de plus en plus profonde... cette détente qui fait que rien ne vous dérange, rien ne vous distrait, rien ne vous inquiète...
« Dix-sept... arrivé à la dix-septième marche, vous vous rapprochez de plus en plus du bas de l'escalier. Il se peut que votre cœur batte de plus en plus fort. Il se peut que l'agréable lourdeur dans les bras et dans les jambes se fasse ressentir plus fort. Quoi qu'il en soit, vous êtes
conscient du fait qu'importe uniquement la sensation agréable que vous procure cette expérience bénéfique, cette relaxation agréable qui élimine tout ce qui pourrait vous déranger ou vous inquiéter...
« Dix-huit... sur la dix-huitième marche, tout près du bas de l'escalier, libéré de tout souci et de tout tracas, vous jouissez d'une détente extraordinaire, qui va encore s'approfondir. Votre corps est lourd, lourd et détendu. Vous vous sentez à l'aise, parfaitement détendu. Aucune
obligation ne vous empêche de vous adonner complètement à la relaxation. Vous êtes bien, rien ne vous dérange et vous remarquez la sensation agréable et reposante que vous procure la régularité de votre respiration...
« Dix-neuf... la dix-neuvième marche est descendue, vous êtes tout près du but...
L'insouciance totale qui est la vôtre vous permet de pleinement savourer la détente... Vous vous sentez très bien, reposé, parfaitement à l'aise et cependant absolument conscient de ce qui se passe... Attention... « Vingt !... Ça y est, vous vous trouvez en bas de l'escalier. Vous vous sentez profondément, profondément relaxé. Et cette relaxation continue à s'approfondir. A chacune de vos respirations, vous vous sentez de plus en plus relaxé...
« Vous continuez à respirer calmement, régulièrement, votre relaxation s'approfondit pendant chacune de vos respirations. Mais rien ne vous empêche d'écouter attentivement ce que je vais vous dire. Je vais vous parler de la mémoire. La mémoire, comme vous le savez, nous permet de très bien nous souvenir de certaines choses et de nous souvenir moins bien d'autres. C'est un phénomène qui fait que, souvent, un souvenir chasse l'autre... J'aimerais savoir, par exemple, si vous vous souvenez du menu de votre déjeuner d'hier. Il me paraît certain que
vous avez du mal à vous en souvenir. Et, pourtant, le souvenir de votre déjeuner d'hier est bien ancré dans votre esprit... Inutile d'insister, ne faites pas d'effort pour retrouver ce souvenir. J'aimerais seulement savoir si vous voudriez bien que ce dont nous parlons maintenant, tandis que vous avez les yeux fermés, vous revienne à l'esprit demain... ou après-demain... ou la semaine prochaine...
« Oui, je me demande si vous voudriez bien que ce que je vais vous dire fasse surface dans votre mémoire l'un de ces jours, peut-être subitement ou peut-être progressivement. Il se pourrait que vous préfériez vous souvenir de ce que je vais vous dire au moment de votre retour dans mon cabinet. Mais il se pourrait aussi que vous vouliez vous en rappeler à un autre moment... Finalement, peu importe. Que vous préfériez vous en rappeler demain, après-demain, dans une semaine, au moment de votre prochaine venue ou à une autre occasion, tout ceci n'a pas d'importance. Vous pouvez, aussi, garder le souvenir de notre entretien au fond de votre mémoire. Peu importe...
« Je me pose également une autre question : seriez-vous surpris de constater que votre venue dans mon cabinet, aujourd'hui, vous procure une sensation agréable, une sensation très agréable, à laquelle vous ne vous attendiez pas... Il est même possible que cette sensation agréable élimine toute autre sensation...
« Qui sait, peut-être vous ferait-il plaisir de retrouver cette sensation agréable chaque fois que vous vous retrouverez dans ce fauteuil, dès l'instant où votre tête s'appuie contre l'appuie-tête... Oui, peut-être, chaque fois que votre tête sera appuyée contre l'appuie-tête de ce
fauteuil, comme maintenant, vous vous rappellerez la sensation de détente, de bien-être que vous savourez actuellement. Il se peut même que vous éprouviez une sensation de bien-être plus grande qu'aujourd'hui, une sensation de détente encore plus profonde qu'aujourd'hui. Une sensation de détente, une sensation de relaxation, absence de tout souci, une sensation de bien-être...
« Je ne sais pas quelle sera votre réaction, mais il se peut, chaque fois que vous vous retrouverez dans ce fauteuil, que vous éprouviez la sensation de détente, la sensation agréable de relaxation et cette sensation agréable vous paraîtra encore plus grande qu'aujourd'hui...
Vous vous sentirez bien, parfaitement relaxé. De retour dans ce fauteuil confortable, vous vous sentirez immédiatement à l'aise, parfaitement détendu, envahi par une agréable sensation de bien-être...
On touche l'épaule droite du patient, avant de poursuivre ;
— Chaque fois que je toucherai votre épaule droite, vous retrouverez l'agréable sensation de bien-être que vous savourez en ce moment... Et, chaque fois que je toucherai votre épaule droite, comme maintenant, vous aurez l'impression d'être prêt à quelque chose... L'impression
d'être sur le point de faire quelque chose... Chaque fois que je toucherai votre épaule droite, vous aurez l'impression d'être prêt à faire quelque chose...
Chaque fois que je toucherai votre épaule droite, comme ceci, vous vous sentirez prêt à accomplir quelque chose... Il s'agira, peut-être, de fermer les yeux... ou d'être prêt à vous détendre encore plus... ou de constater que rien ne motive une appréhension quelconque...
Peut-être, chaque fois que je toucherai votre épaule droite, comme ceci, vous vous rendrez compte qu'il n'y a aucune raison pour vous inquiéter, aucune raison pour vous tracasser...
Peut-être, aurez-vous une sensation de lourdeur, de fatigue... Quoi qu'il en soit, chaque fois que je toucherai votre épaule droite, comme maintenant, vous aurez l'impression d'être prêt à quelque chose... A quoi exactement, ça n'a pas d'importance- II importe seulement que vous vous sentiez bien, parfaitement à votre aise, détendu, relaxé, à l'abri de tout souci. Savourez, savourez bien cet état de détente profonde... parfait... Vous êtes détendu, agréablement, très agréablement détendu...
« A présent, il serait souhaitable que vous vous rendiez bien compte du fait que cette détente vous procure une sensation extrêmement agréable dans tout le corps... Bientôt, pas tout de suite, uniquement lorsque vous vous sentirez prêt, je vais compter de vingt à un... Et il s'agira, vous l'avez certainement deviné, de remonter les marches. Pas la peine de vous presser, vous pourrez remonter les marches tranquillement, tout à votre aise... Lentement, non sans plaisir, vous allez remonter les vingt marches. Chaque fois que je prononcerai un chiffre, vous remonterez une marche, doucement, sans vous presser... Et, quand j'arriverai à " trois ", vous sentirez que vos yeux s'apprêtent à s'ouvrir... Et quand j'arriverai à" deux ", vos yeux s'ouvriront... Et quand j'arriverai à " un ", vous serez éveillé, en pleine forme,parfaitement reposé, d'attaque, exactement comme après une petite sieste... Vous serez parfaitement détendu, complètement relaxé, plein d'énergie, un peu surpris, peut-être, mais dans une forme parfaite, vous serez en pleine forme... Je le répète, inutile de se presser, vous aurez tout votre temps pour remonter les marches... Vous remonterez les marches tranquillement, avec plaisir...
« Vingt... vous montez une marche... Dix-neuf... vous montez la deuxième marche vers le haut de l'escalier... Dix-huit... Parfait, je vois que, mentalement, vous êtes en train de remonter les marches... Vous vous souvenez de ce que vous avez mangé hier à midi... Continuons la
montée... Dix-sept... Seize... Quinze... Un quart du chemin est parcouru, vous vous sentez de plus en plus énergique... Quatorze... Treize... Douze... Onze... Dix... la moitié du chemin est parcouru... vous vous sentez de plus en plus énergique... vous vous sentez toujours détendu,
mais de plus en plus énergique... Neuf... Huit... Sept... Six... Cinq... Quatre... Trois... vos yeux prêts à s'ouvrir... Deux... vos yeux s'ouvrent, c'est parfait... Un... vous êtes éveillé, complètement éveillé et en pleine forme, détendu, relaxé, d'attaque... Parfait... »

Tel que présenté, ce procédé est axé sur celui, dérivé des travaux d'Erickson, qu'utilise (avec 99 % de réussites, paraît-il) le chirurgien dentiste américain Joseph Barber.

Procédé du loisir préféré

Avant tout, le thérapeute cherche à savoir quel ou quels sont les loisirs préférés du patient et, au cours de l'entretien qui précède l'intervention hypnotique, il recueille aussi d'autres renseignements pouvant lui permettre de bien cerner les goûts, les tendances, etc. de la
personne. (Ainsi, il ne risque pas de suggérer une « merveilleuse détente sur un bateau » à qui préfère la montagne à la mer, pour ne citer qu'un seul exemple.)
En possession des éléments souhaités et, toujours, après avoir testé le degré d'hypnotisabilité du patient, on l'invite à s'installer confortablement (assis ou couché) et l’hypnose peut commencer...
Supposons qu'il s'agisse d'une jeune femme qui aime la lecture (les romans d'amour à fond historique), l'écoute des compositions de Beethoven et les séjours calmes à la campagne. On lui dira :

— ... Laissez-vous aller à la détente... Notre bavardage aura pour but l'accroissement de votre détente... Vous devriez même oublier que vous vous trouvez dans mon cabinet. Les yeux fermés, vous allez imaginer que nous sommes dans le jardin de cette maison de campagne,
près de Blois, dont vous venez de me parler... Oui, détendez-vous, détendez-vous bien...
Fermez les yeux à fond... Contractez bien les paupières... Ressentez comment vos paupières se contractent... Je vais compter: un... deux... trois... quatre... Maintenant, ouvrez les yeux...
Parfait, je vois que vous êtes plus détendue qu'en arrivant. Et vous allez vous détendre encore plus...
« A présent, fermez les lèvres, fermez-les très fort... Vos lèvres sont complètement contractées... Je vais compter : un.... deux... trois... quatre... cinq... Vous pouvez relâcher vos lèvres... C'est parfait... Maintenant, je vous demande de faire une grimace... Une grimace qui
fasse agir tous les muscles de votre visage... Oui, faites une grimace... Parfait, vous pouvez relâcher les muscles de votre visage... Bien, très bien...

Le thérapeute prend le bras droit de la patiente (si gauchère, le bras gauche) et lui demande :

— Levez votre bras... Vous allez le laisser tomber, comme si c'était un sac très lourd, un sac rempli de plomb. Le thérapeute lâche le bras et dit :

— Votre bras tombe comme un sac de plomb... Il tombe comme quelque chose de très lourd...
C'est bien, très bien... Maintenant, levez l'autre bras... Bien... Toujours comme s'il était très lourd, laissez-le retomber... Parfait...

C'est le tour des jambes. Le thérapeute soulève la jambe droite (gauche) de la patiente, tout en disant :
— Je soulève votre jambe... Maintenant, laissez-la retomber brusquement, comme un sac de sable... Votre jambe retombe comme un sac de sable... Maintenant, je soulève l'autre jambe...
Là encore, laissez-la retomber... retomber, comme une pierre... Votre jambe retombe comme une pierre... Parfait... Vous êtes bien détendue... Ressentez à quel point vous êtes détendue...
Savourez la détente... l'agréable sensation de détente...  

Le thérapeute prend un crayon gras et poursuit :

— Tendez en avant votre bras droit (gauche). Je trace une croix sur votre pouce. Vous allez regarder fixement l'intersection des deux branches de cette croix... Oui, regardez fixement le point où se touchent les deux traits... Portez toute votre attention sur cette croix... Rien d'autre ne doit exister, pour vous, que cette croix... Tout le reste s'efface, la croix, rien que la croix...
Seule, la croix compte pour vous-. Et, pendant que vous allez continuer à fixer la croix, vous allez ressentir comme un poids sur votre poignet... Vous commencez à sentir quelque chose de lourd sur votre poignet... Pendant que vous fixez la croix, quelque chose de lourd pèse sur votre poignet... Ça pèse, ça pèse... Quelque chose de lourd, de très lourd... Un poids énorme, un poids noir et rectangulaire, un poids lourd, très lourd... qui entraîne votre main... Vous avez sur votre poignet un poids énorme, qui le tire vers le bas... Un poids lourd, très lourd
entraîne votre main, entraîne tout votre bras... Mais vous respirez calmement et régulièrement... Votre cœur bat calme et fort... votre cœur bat calme et fort... Seulement, rester le bras tendu vous devient de plus en plus difficile... Rester le bras tendu devient impossible... Votre bras a tendance à s'abaisser... votre bras veut s'abaisser... parce qu'il est lourd, de plus en plus lourd... Le poids énorme l'entraîne... Votre bras s'abaisse... s'abaisse de plus en plus... Et, pendant ce temps, une torpeur s'empare de vous... Un brouillard, un voile épais et gris se forme devant vos yeux... Le brouillard s'épaissit... le brouillard devient plus dense... Et, quand votre bras reposera sur votre cuisse, vos yeux se fermeront...
« Ne fermez pas les yeux avant que votre main touche votre cuisse... Au moment où votre main touchera votre cuisse, vos yeux se fermeront... Votre bras est lourd, lourd, très lourd. Il s'abaisse, il s'abaisse de plus en plus... Le poids l'entraîne vers le bas... Vos yeux se ferment...
Bientôt, vos yeux se ferment complètement... Ça y est, votre bras est tellement lourd qu'il tombe... Et vos yeux sont fermés, bien fermés, complètement fermés... Vous vous sentez bien... détendue... détendue... heureuse... Et vous dormez... vous dormez... vous dormez...
Vous dormez d'un sommeil profond, d'un sommeil calme... Vous respirez calmement et régulièrement... Votre cœur bat calme et fort... Vous vous sentez bien... Vous êtes détendue et heureuse... Vous dormez d'un sommeil agréable...
« Mais votre main continue à être lourde, très lourde... Le poids continue à peser sur votre main, il l'écrase... Soulever votre main sera impossible... Dans un instant, il vous sera impossible de lever la main... Dans un instant, soulever votre bras droit (gauche) sera impossible... Votre main droite (gauche) est lourde, lourde... Elle s'alourdit et elle s'alourdira encore plus, déplus en plus... plus vous allez essayer de la lever, moins vous le pourrez... plus vous allez essayer de soulever la main, plus elle sera lourde... Essayez donc de la soulever...
Impossible, complètement impossible... Quelque chose retient votre main... Comme si vous aviez un poids énorme sur la main... un poids qui pèse cinquante, cent ou même mille kilos...
Lourd, beaucoup trop lourd... Impossible de soulever la main... absolument impossible...
« C'est fini... Maintenant, subitement, le poids disparaît... Votre main redevient légère... Votre main légère, de plus en plus légère... légère comme une plume... C'est comme si vous aviez des ballons attachés à votre main droite (gauche).., des ballons remplis d'air... Des ballons
sont attachés à votre main et la soulèvent... la soulèvent de plus en plus... Votre main droite (gauche) commence à monter... elle monte... elle monte de plus en plus... légère comme une plume, elle monte de plus en plus... Votre main est tirée vers le haut par les ballons... les
ballons l'enlèvent... Les ballons flottent en l'air et entraînent votre main... Votre main est légère, légère... Mais, attention, les ficelles craquent et votre main tombe... votre main tombe...
« Votre main est tombée, mais elle continue à être légère... légère et souple... Vous ressentez bien la souplesse extrême de votre main... la souplesse extrême de tout votre bras... Et, cette souplesse, vous ne tardez pas à la ressentir également à l'autre main... également à l'autre
bras... Vos deux mains, vos deux bras, sont légers et souples... légers et souples... Les deux bras sont d'une souplesse extraordinaire... Vous vous sentez bien, détendue et heureuse...
Vous respirez calmement et régulièrement... Votre cœur bat calme et fort...
« Maintenant, la souplesse gagne votre épaule droite (gauche)... Vous ressentez la souplesse gagner votre épaule droite (gauche)... Votre épaule droite (gauche) devient extrêmement souple, de plus en plus souple... Ce n'est pas tout. La souplesse progresse, elle gagne votre
autre épaule... Votre autre épaule aussi devient souple, très souple, d'une souplesse extra-ordinaire... Vos deux épaules sont légères, souples, détendues, aux muscles complètement relâchés... Vous ressentez bien l'extrême souplesse aux deux mains, aux deux bras, aux deux épaules...
« Et cette souplesse extraordinaire, qui s'est emparée de vos mains, de vos bras et de vos épaules, commence, maintenant, à descendre... La souplesse gagne votre poitrine, votre dos, votre ventre... Vos mains, vos bras, vos épaules restent souples et, en même temps, votre
poitrine, votre dos, votre ventre deviennent souples, de plus en plus souples... Toute la partie supérieure de votre corps jouit d'une souplesse extraordinaire, elle se détend, se détend...
« Toute la partie supérieure de votre corps est d'une souplesse extraordinaire... Et cette agréable sensation de souplesse, de détente, commence à envahir le bas de votre corps. Au niveau du bassin, vous commencez à sentir une souplesse fabuleuse... La légèreté, la détente,
gagne la partie inférieure de votre corps... Vos cuisses deviennent légères, souples, d'une souplesse inimaginable... Savourez bien la souplesse que vous ressentez désormais également dans les deux cuisses... Une souplesse formidable, qui s'empare, aussi, de vos genoux... Une souplesse qui progresse sans arrêt et qui commence à envahir vos jambes... Légères, vos jambes, souples, complètement souples...
« La souplesse agréable aux jambes... Une souplesse qui descend, qui atteint vos chevilles et se glisse dans vos pieds... Vos pieds deviennent souples, souples, détendus, complètement détendus... Vous ressentez comment la souplesse gagne aussi vos orteils et tous les autres doigts des pieds, la plante de vos pieds, vos pieds en entier...
« Tout votre corps est léger, souple, détendu... Tous vos muscles sont relâchés, vous savourez une détente extraordinaire... Vous prenez bien conscience de la sensation agréable que procure la détente de tout votre corps... et vous continuez à respirer calmement et régulièrement, tandis que votre cœur bat calme et fort... Tous ces exercices de relaxation ont fait que vous vous sentez bien, parfaitement détendue et heureuse...
« Maintenant, je vous demande de fermer la main droite (gauche)... Vous allez la fermer... parfait... puis vous allez l'ouvrir... Oui, comme ça, mais un peu plus vite... Vous la fermez, vous l'ouvrez... Vous la fermez, vous l'ouvrez... Fermez, ouvrez, fermez, ouvrez, fermez, ouvrez... Impossible d'arrêter... Vous ne pouvez plus arrêter... Votre main se ferme et s'ouvre toute seule, vite, de plus en plus vite, toujours plus vite... Je vais compter jusqu'à trois. Quand je dirai « trois », il vous sera complètement impossible d'arrêter. Plus vous allez essayer
d'arrêter, moins vous le pourrez... Je dis « un », votre main s'ouvre et se ferme automatiquement, elle ne vous obéit plus... Je dis « deux », votre main continue à se fermer et à s'ouvrir toute seule... Je dis « trois » et il vous est complètement impossible d'arrêter, votre main se ferme et s'ouvre toute seule, elle ne vous obéit plus... Parfait... Cet exercice approfondit votre détente, vous êtes de plus en plus détendue... Je vais encore compter et quand je dirai «« trois », vous serez capable d'arrêter, quand je dirai « trois », votre main va vous obéir, vous pourrez l'arrêter... Je compte ; un... deux... trois... Ça y est, vous pouvez arrêter votre main... Cet exercice a contribué à 'approfondissement de votre détente... Vous vous sentez bien, détendue, heureuse...
« Vous vous sentez heureuse, comme quand arrive le week-end et que vous pouvez enfin prendre le train, pour retrouver la maison de campagne de votre ami... Le train n'est pas bondé, voyager est agréable, rien. ne vous empêche de lire... Vous lisez un très beau. roman
d'amour, dont l'intrigue se situe au Moyen Age... Il s'agit d'une jeune châtelaine éprise d'un séduisant troubadour. Les parents de la châtelaine font tout pour dresser des obstacles insurmontables, mais le troubadour parvient à rencontrer sa bien-aimée et leur amour peut
s'épanouir... Déjà dans le train, vous savourez la détente, vous vous sentez bien et, arrivée à destination, votre détente devient encore plus grande... Il fait beau, vous êtes dans le jardin, parmi les arbres en fleurs, en compagnie de l'homme qui vous aime et qui vient de vous offrir
un nouvel enregistrement de la Sixième Symphonie de Beethoven... Tandis que vous savourez les rayons de soleil et tout le charme du jardin, de la maison arrivent les notes de la musique Beethoven... Vous êtes bien, détendue, parfaitement détendue et heureuse... Vous savourez le calme de la campagne, tout est calme en vous...
Maintenant, pour approfondir votre détente, voici un autre exercice... Bientôt, votre main droite (gauche) deviendra froide, glacée... Un bloc de glace se trouve sur votre main... Un bloc de glace couvre votre main... Un bloc de glace cache votre main... Votre main droite
(gauche) devient froide, glacée, de plus en plus froide... de plus en plus glacée... Votre main est tellement couverte de glace qu'on ne la voit presque plus... On ne voit plus votre main...
Votre main est froide, glacée... Votre main disparaît sous le bloc de glace... Je vais compter jusqu'à trois... Et quand je dirai « trois », votre main sera tellement insensible que vous aurez l'impression de ne plus l'avoir... Je dis « un »... votre main est tellement glacée que vous ne la
sentez plus... On pourrait la couper, la transpercer, vous ne sentiriez rien... Votre main est totalement insensible... Je dis « deux "... vous ne sentez plus votre main... Votre main, on ne la voit plus... Votre main disparaît sous le bloc de glace... elle disparaît sous le bloc de glace...
Si vous avez mal, soulevez un doigt de l'autre main... Je dis « trois »... Votre main est insensible, de plus en plus insensible... totalement insensible... Vous ne pouvez rien ressentir à votre main... impossible de ressentir quelque chose... absolument impossible...

Par des pincements ou même par l'enfoncement d'une aiguille stérilisée, le thérapeute peut vérifier si la main est effectivement insensibilisée, puis, selon les cas :

— il procède à l'anesthésie progressive du bras droit (gauche), de l'épaule droite (gauche), etc., jusqu'à insensibiliser telle ou telle partie du corps devant être soumise à une intervention chirurgicale et, si telle intervention doit avoir lieu ultérieurement, il dicte des suggestions
posthypnotiques aptes à permettre que la même insensibilisation se reproduise automatiquement le moment voulu ;
— toujours progressivement, il porte l'insensibilisation là où la personne souffre de douleurs
chroniques ou autres, lui fait bien constater les effets analgésiques obtenus, puis, ici encore grâce à des suggestions posthypnotiques, il fait en sorte que lesdits effets analgésiques puissent être maintenus ;
— il approfondit l'état hypnotique, par des formules appropriées, si le traitement exige que la personne bénéficie d'une relaxation prolongée ;
— il insiste, répétant les suggestions déjà faites, si le symptôme voulu (l'insensibilisation de la main) ne se manifeste pas ;
— tout en continuant à exploiter les données relatives aux loisirs préférés et aux diverses caractéristiques de la personne, il passe aux suggestions spécialement destinées à combattre tel ou tel mal (anxiété, asthme, frigidité, impuissance, problème digestif, etc.);
— par acquit de conscience, pour être vraiment certain de l'atteinte du degré voulu d'hypnose, il fait appel à des tests complémentaires (impossibilité de bouger, de prononcer son nom, etc.).
Supposons-le, l'héroïne de notre séance hypnotique imaginaire donne tous les signes d'une hypnose profonde réussie, ne souffre pas d'une douleur quelconque, n'a aucune intervention chirurgicale à subir, ne nécessite guère une relaxation prolongée, mais désire un traitement qui
lui permette de ne plus fumer...

S'il en est ainsi, après le test de l'insensibilisation de l'une des mains, le thérapeute reprend la parole en disant :
— ... Et, maintenant, je vais compter jusqu'à trois... quand je dirai « trois »*, le bloc de glace disparaîtra, votre main droite (gauche) retrouvera sa sensibilité normale... Je dis « un »... le bloc de glace commence à fondre... votre main commence à retrouver sa sensibilité... Je dis « deux »... le bloc de glace fond à une vitesse vertigineuse... vous sentez froid à la main, mais de moins en moins... votre main se réchauffe... " Trois »... le bloc de glace a disparu... vous n'avez plus froid à la main... votre main est chaude, comme d'habitude...
« Un rayon du soleil couchant caresse votre main... vous êtes au jardin, dans la maison de campagne de votre ami, le crépuscule arrive... Tout est calme autour de vous... Vous vous sentez bien, détendue, heureuse... Vous avez derrière vous une belle journée, une journée
reposante, qui vous a permis d'oublier tous vos soucis... Vous n'avez aucune raison de vous énerver... Vous n'éprouvez aucun besoin... Vous vous sentez bien, très bien, telle que vous êtes... Vous vous sentez bien, parfaitement bien, détendue, complètement détendue, capable
de savourer tout le bonheur qui est le vôtre...
« Bientôt, vous allez sortir... Il y a un concert, ce soir, dans les environs... Dans la cour du château de Blois, un orchestre de chambre venu tout droit d'Allemagne va jouer des œuvres de Beethoven... Après une belle journée, une belle soirée...
« Vous êtes détendue et heureuse... Vous respirez calmement et régulièrement... Votre cœur bat calme et fort... Vous êtes bien, parfaitement bien... La nuit tombe... Dans la cour du château, les projecteurs éclairent les musiciens... Il fait doux, vous êtes bien, confortablement installée en face de l'orchestre... Pouvoir entendre la musique que vous aimez, dans un si beau cadre, sous le ciel étoile, tout ceci vous rend heureuse... très heureuse... Le concert commence... La musique vous pénètre, la musique vous ravit... Vous êtes détendue et heureuse... Rien ne vous manque pour être parfaitement heureuse... L'air est pur. vous respirez tranquillement et régulièrement un air pur, parfaitement pur... Vous n'éprouvez aucun besoin... Ni faim ni soif... ni besoin de fumer... Vous vous sentez une parcelle parfaitement
intégrée au sein de l'univers... Vous êtes parfaitement détendue et vous savourez l'air pur que chaque respiration apporte à vos poumons... L'air pur fortifie vos poumons... Vous ressentez à quel point l'air purifie vos poumons... Vous respirez calmement et régulièrement, tout en vous rendant compte du grand bien que vous fait l'air pur...
« Vous êtes parfaitement détendue, parfaitement heureuse... Rien ne vous manque pour être heureuse... pas même une bouffée de fumée... Le paquet de cigarettes est là, dans votre sac à main, mais vous n'avez pas envie de fumer... La beauté du cadre, la musique et l'air pur, tout
ça vous suffit... Pour vous sentir bien, pas besoin de cigarette... Vous vous en rendez bien compte, pas besoin de cigarette. Même sans cigarette, vous êtes bien, détendue, heureuse...
Tellement bien, tellement détendue, tellement heureuse, comme jamais... Vous vous en rendez compte, les cigarettes ne vous ont jamais apporté une si grande sensation de bien-être... Jamais les cigarettes ne vous ont rendue heureuse à ce point... Bien au contraire, les
cigarettes vous faisaient mal... Parfois, vous deveniez encore plus énervée... parfois, vous aviez mal à la tête... parfois, vous toussiez... parfois, vous aviez mal aux yeux... Parfois, vous aviez des trous de mémoire... C'est fini... Maintenant, sans cigarettes, vous êtes bien,
parfaitement bien... Sans cigarettes, vous êtes calme... Sans cigarettes, votre tête est légère comme une plume et elle ne vous fait pas mal... Sans cigarettes, votre gorge ne vous gratte pas, vous ne toussez pas... Sans cigarettes, vos yeux sont reposés, ils ne picotent pas, ils ne vous font pas mal... Sans cigarettes, votre esprit est clair, votre mémoire est bonne, vous vous souvenez de tout ce que vous avez fait hier... avant-hier... il y a une semaine... il y a un mois... il y a un an... ou dix ans...
« Votre respiration est calme et régulière... Votre cœur bat calme et fort... Vous êtes détendue, parfaitement détendue... La musique vous berce... La tiédeur agréable de la nuit d'été à la campagne vous caresse... L'air pur, que vous respirez calmement et régulièrement, augmente votre sensation de bien-être... Vous vous rendez compte à quel point vous fait du bien cet air pur... cet air pur démuni de fumée, de nicotine... Vous vous rendez compte qu'il y va de votre santé... Vous vous rendez compte que vos poumons ont besoin d'air pur... que pour ne pas tomber malade, il faut cesser de fumer... Vous êtes bien, en train de savourer une détente extraordinaire... et vous êtes consciente que, tout ceci, vous le ressentez parce que vous ne fumez pas... Depuis des heures, depuis une journée entière, vous ne fumez pas... et vous vous sentez bien. parfaitement bien... détendue et heureuse... Sans cigarettes, détendue et heureuse...
« Vous dormez... tranquillement... d'un profond sommeil, voua dormez... Vous dormez d'un sommeil réparateur... Vous dormez d'un sommeil agréable... Et ce sommeil agréable vous permet de mieux vous rendre compte de l'importance de ne plus fumer... Ce sommeil agréable, vous fait du bien... vous détend encore plus... il vous rend heureuse... Et, vous en êtes consciente, vous pouvez dormir d'un sommeil si agréable... si reposant... parce que vous n'avez pas fumé... Sans cigarette, vous dormez mieux... Sans cigarette, vous savourez un sommeil parmi les plus agréables... Vous dormez... vous dormez bien... vous êtes bien... parce que vous n'avez pas fumé...
« Votre respiration est calme et profonde... Vous dormez... Votre cœur bat calme et fort...
Vous vous sentez bien... tellement bien que vous êtes décidée à tout faire pour retrouver... pour avoir toujours... cette agréable sensation de bien-être, que vous savourez en ce moment...
Vous êtes décidée à tout faire pour ne plus fumer... vous êtes décidée à ne plus fumer...
Vous savez, maintenant, que la cigarette vous fait mal... Vous savez, maintenant, que la cigarette, le tabac, la nicotine ne vous conviennent pas... Vous savez que la fumée empoisonne votre existence... vous êtes décidée à ne plus fumer... A partir de cet instant, chaque fois que vous voyez ou vous entendez prononcer le nom de la cigarette que vous fumiez, une sensation de dégoût va s'emparer de vous... Chaque fois que le nom de cette cigarette apparaîtra, votre résolution de ne plus y toucher deviendra plus forte... Chaque fois que vous verrez cette cigarette ou qu'on vous la proposera, un dégoût va s'emparer de vous et vous refuserez de fumer... vous refuserez de fumer...
« M'avez-vous bien compris?... Etes-vous résolue à ne plus fumer?... Si oui, levez un doigt...

Le signal obtenu, le thérapeute termine la séance par une formule appropriée... qui serait, dans un cas similaire (s'agissant d'une thérapie anti-tabac) à peu près la suivante :

— Vous dormez tranquillement... d'un sommeil profond et agréable... Vous dormez bien... vous vous sentez bien parce que vous n'avez pas fumé... Vous êtes donc décidée à ne plus fumer... Bientôt, vous allez vous réveiller... Bientôt, vous allez vous réveiller en pleine
forme... Vous serez parfaitement détendue et heureuse... Votre bouche n'aura pas le goût désagréable que laisse le tabac... Vous vous réveillerez avec une haleine fraîche et pure...
Vous vous réveillerez avec la joie de vivre... décidée a ne plus fumer... Je vais compter...
Quand je dirai « trois », vous allez vous réveiller... vous réveiller détendue, sans avoir envie de fumer... Je dis « un »... dans quelques instants, vous allez vous réveiller en pleine forme... sans avoir ni chaud ni froid... sans avoir mal à la tête... sans avoir envie de fumer... Je dis « deux »... le sommeil agréable s'en va, mais c'est en vous sentant bien, très bien que vous commencez à vous réveiller... Je dis « trois »... vous êtes réveillée en pleine forme et sans avoir envie de fumer... vous pouvez ouvrir les yeux quand vous le voulez...

Un peu long, certes, mais d'une grande efficacité, ce procédé, tout comme les autres d'ailleurs, n'impose pas l'obligation d'être mis en pratique avec une fidélité absolue aux termes utilisés.
Comme toujours, l'essentiel est d'observer l'ordre chronologique, la structure et les grandes lignes des suggestions qu'il contient... tout en adaptant lesdites suggestions aux exigences du cas !



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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Lun 2 Oct - 17:04

philippemedan a écrit:
Petite mise à jour :

Ce matin, j'ai pris le temps de regarder mon travail "de cochon" Embarassed fait pour la première numérisation du bouquin Hypnose Réelle, et j'ai repris et réintégré les pages trop floues et supprimé les pages en double.
Le lien qui est maintenant dans le post du téléchargement est la version v002 plus propre et plus lisible.
Je le remets ici pour que vous n'ayez pas à remonter le chercher.  
Re téléchargez le et virez la première version.
Ca devrait être mieux. Laughing

https://drive.google.com/file/d/0B-3FEuoqw-CYSUNZRXBwa0JieEU/view?usp=sharing

Je vais essayer de me trouver un pied (en plus de moi) pour fixer mon iPhone et supprimer ainsi les effets néfastes des tremblements de l'opérateur. Very Happy Very Happy  
Puis m'attaquer aux suivants. Very Happy

Bonne lecture.

Merci Re!
J'avais commencé à lire, et ce n'étais pas si pire au début!
Après je ne sais pas, je nai pas lu.
En tous cas, Re-merci pour le second envoi, Philippe!
study
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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Lun 2 Oct - 17:05

bounce Bey, c'est trop bien!!! bounce
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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Lun 2 Oct - 17:34

UNE NOUVELLE PAGE VIENT DE NAÎTRE :

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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Lun 2 Oct - 17:39

beyrevra a écrit:

UNE NOUVELLE PAGE VIENT DE NAÎTRE   :


   https://beyrevra.forumactif.com/f50-hypnose

Ah génial ! Merci Maître Bey... Very Happy
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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Mar 3 Oct - 16:03

Wowwwww !!!!!!
Merci Bey et Philippe : de la lecture en perspective !!!! cheers bounce
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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Mar 3 Oct - 16:10

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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Mar 3 Oct - 16:21

b.o-fx a écrit:
Bey, sans vouloir te couper dans ton élan de générosité, je pense que ça ira plus vite ainsi :
https://ia600405.us.archive.org/7/items/EBOOKHypnoseEtSophrologieCompil9Ouvrages_201604/EBOOK%20Hypnose%20et%20Sophrologie%20-%20Compil%209%20ouvrages.pdf


Laughing Ouf, merci ! Je commençais à m'endormir en découpant-collant les textes ! clown
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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1Mar 3 Oct - 18:04

cheers cheers cheers
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MessageSujet: Re: Mécanismes neurologiques de l'hypnose   Mécanismes neurologiques de l'hypnose - Page 3 Icon_minitime1

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